Interim : Les délégués, des alliés précieux

Comme chaque année, la FGTB organise une semaine d’actions pour la défense des droits des travailleurs intérimaires. Cette fois, les regards se tournent vers les délégués d’entreprises qui ont recours au travail intérimaire. Plus que jamais, la FGTB veut mettre le focus sur les outils dont ils disposent pour défendre au mieux les droits des travailleurs intérimaires.

Comme chaque année, la FGTB organise une semaine d’actions pour la défense des droits des travailleurs intérimaires. Cette fois, les regards se tournent vers les délégués d’entreprises qui ont recours au travail intérimaire. Plus que jamais, la FGTB veut mettre le focus sur les outils dont ils disposent pour défendre au mieux les droits des travailleurs intérimaires.

Trop souvent, les intérimaires se sentent exclus de l’entreprise, ils ignorent qu’ils ont des droits et surtout, que les délégués de l’entreprise peuvent les aider à les faire valoir.

Par définition, les travailleurs intérimaires ne font que passer dans une entreprise. Ils n’y restent que quelques jours, ce qui ne laisse pas le temps de nouer des liens avec le personnel et encore moins avec les délégués. Pourtant, les délégués des entreprises utilisatrices disposent d’un certain nombre d’outils leur permettant à la fois d’exercer un contrôle sur le recours à l’intérim - l’accord préalable de la délégation, contrôle du motif, de la durée, du nombre d’intérimaires - que sur leurs conditions de travail.

Pour permettre à nos délégués de mener à bien cette mission, la FGTB édite un guide truffé d’astuces et de conseils sur le travail intérimaire. En effet, si l’intérim est désormais une réalité du marché du travail avec laquelle nous devons composer, notre priorité doit être de faire en sorte que les travailleurs qui passent par ce canal en sortent le plus vite possible et qu’ils y laissent le moins de plumes possible.

Mais en dehors de cette semaine de sensibilisation, la FGTB se bat toute l’année pour améliorer le statut des travailleurs intérimaires. Parmi les dernières avancées, citons la suppression de la règle des 48 heures : depuis le 1er octobre, le secteur de l’intérim ne bénéficie plus de l’exception qui lui permettait de faire signer le contrat de travail dans les 48 heures après le début de la mission. Comme pour tous les autres travailleurs, les intérimaires doivent signer leur contrat de travail avant de commencer la mission. C’est un pas dans la bonne direction qui permet d’éviter de nombreux abus, surtout si le travailleur tombe malade avant d’avoir signé son contrat.

Retrouvez toute l’information sur le travail intérimaire sur notre site.