Début février, une délégation syndicale européenne composée de représentants syndicaux de Belgique, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de l'Espagne, de l'Irlande et de la Norvège a rencontré plusieurs collaborateurs et députés européens. Cette délégation fait partie d'ETUN, le Réseau Syndical Européen pour la Justice en Palestine (www.etun-palestine.org).

La délégation a dit aux parlementaires à quel point la situation est pénible pour les travailleurs palestiniens dont le taux de chômage est très élevé et qui sont confrontés, à Gaza encore plus, à une situation devenue presque invivable.

Mais la délégation leur a également demandé très clairement de soutenir la publication par l'ONU de la liste des entreprises ayant des relations économiques avec les colonies illégales. Cette liste n'a pas encore été publiée en raison des fortes pressions exercées par Israël et ses alliés.

Mettre un terme à la complicité

L'ETUN a également demandé aux parlementaires qui se présentent comme candidat(e)s aux élections de soutenir les campagnes du réseau et de tout faire pour mettre un terme à la complicité des entreprises, de l'Europe et de ses Etats membres à l'occupation des territoires palestiniens.

L'accord d'association UE-Israël contient un article stipulant que les droits de l'homme doivent être respectés. Cet article et le droit international sont actuellement violés et la population palestinienne en est victime.