Action des aides-ménagères devant le Parlement bruxellois ce vendredi à 8h30

Leur message : “Assez des jeux politiques ! Votez enfin l’augmentation salariale !”

Alors que les aides-ménagères wallonnes et flamandes ont obtenu depuis plusieurs semaines une augmentation bien légitime, les 30.000 travailleuses bruxelloises restent sur le carreau. La raison ? Les partis politiques bruxellois n’arrivent pas à s’accorder sur le financement des salaires dans le secteur des titres-services. Vendredi, elles retourneront donc pour la deuxième fois devant le Parlement bruxellois pour faire entendre leur colère.

Pourtant, les moyens proposés par le ministre Clerfayt sont suffisants pour financer l’augmentation salariale demandée. Ce qui coince, c’est la demande de Federgon d’obtenir toujours plus d’argent public. Inadmissible quand on sait que des dizaines de millions d’euros de dividendes ont encore été distribués l’an dernier. 

La coupe est pleine
Les aides-ménagères bruxelloises ne comprennent pas pourquoi elles ne reçoivent pas la même augmentation que les aides-ménagères wallonnes et flamandes.  Leur message est simple : “Assez des jeux politiques ! Les travailleuses ne sont pas des jetons de négociation. Il est temps de voter le budget nécessaire, avec un conditionnement clair : chaque euro public doit aller dans le salaire des aides-ménagères, pas dans la poche des actionnaires.”

Pour rappel, cette augmentation salariale n’est pas un luxe. Les aides-ménagères ont les salaires parmi les plus bas de Belgique. "Les fins de mois sont difficiles. Je n'ai plus que du sel à offrir à mes enfants pour agrémenter le repas de pâtes. Alors que je travaille pour subvenir aux besoins de ma famille. Ce n'est pas normal.", nous explique une aide-ménagère. 

En ce qui concerne les exigences syndicales, elles sont inchangées : 
👉 Oui à un subside supplémentaire 
👉 Mais à une seule condition : qu’il serve intégralement à augmenter les salaires des aides-ménagères.