Les travailleurs de la chimie en action

Comme déjà annoncé, les négociations dans la chimie sont dans l’impasse : les représentants patronaux rejettent les revendications des travailleurs. Pas d’augmentation des salaires, pas de prise en compte des métiers lourds dans les fins de carrières et aucune amélioration majeure des conditions de travail. Pire : les employeurs tiennent leurs portes grandes ouvertes à l’intérim et au flexi-jobs. Forts de leurs récentes consultations, les syndicats viennent de mettre sur pied un plan d’actions d’envergure : 

  • 14 novembre 2025 – Concentration nationale aux portes de Pfizer & Novartis (Puurs)
  • 21 novembre 2025 – Concentration nationale aux portes de TotalEnergies (Feluy)
  • 26 novembre 2025 – Grève générale interprofessionnelle

Et si la fédération patronale fait la sourde oreille ? 5 décembre 2025 – Grève sectorielle chimie 

Parallèlement à ces actions nationales, des actions d’entreprises prennent forme à travers le pays. Objectif ? Les travailleurs méritent leur part ! 

L’absence d’ouverture de la part de la fédération patronale de la chimie aux revendications syndicales a pour conséquence d’intensifier la détermination des travailleurs. Forts de leurs consultations organisées ce 4 novembre, les syndicats ont reçu pour mandat de mettre sur pied un plan d’actions d’envergure. « Tout d’abord, la participation des travailleurs de la chimie à la grève générale interprofessionnelle du 26 novembre sera massive : comme par le passé, les militants de la chimie s’activeront à travers le pays pour organiser des piquets de grève dans les entreprises du secteur », relève Koen De Kinder de la CSCBIE. « Pour cette grève, la mobilisation portera à la fois sur les mesures politiques et à la fois sur les réalités sectorielles ». « Mais d’autres actions sectorielles d’envergure précèderont ce rendez-vous interprofessionnel », complète Andrea Della Vecchia de la FGTB Chimie. « Concrètement, une concentration nationale est organisée aux portes des entreprises Pfizer et Novartis à Puurs le 14 novembre prochain. De même, une concentration nationale prendra forme aux portes de TotalEnergies à Feluy le 21 novembre ». « Il s’agit de concentrations nationales accompagnées d’appels tout aussi nationaux », précise Michel Barbuto de la CNE. « Des militants des quatre coins du pays se joindront donc à ces deux rendez-vous ».

Et si la fédération patronale fait la sourde oreille ? « Notre plan prévoit aussi une journée sectorielle de grève le 5 décembre 2025 », ajoute Bart De Crock de la CGSLB. La détermination syndicale est donc grande pour que les travailleurs de la chimie soient entendus.