Un Belge sur trois fait l’objet de harcèlement, de discrimination ou d’intimidation au travail. Pourtant, beaucoup de travailleurs n’osent pas réagir. Résultat : plus de stress, de maladies et d’absences.

Le supérieur hiérarchique est souvent le harceleur

30 pour cent des travailleurs belges sont victimes de harcèlement au travail. C’est ce que fait apparaître une étude de 2015. Il s’agit de harcèlement moral, de discrimination, d’intimidation sexuelle et de violence physique. C’est particulièrement le nombre de cas de harcèlement qui est en forte hausse. Dans deux cas sur trois, la victime désigne son supérieur hiérarchique comme auteur des faits.

Le harcèlement, une plaie

Le harcèlement entraîne de sérieuses conséquences. Souvent, les travailleurs victimes de harcèlement souffrent de problèmes de sommeil, de maux de tête ou de ventre et de dépression. Ils sont dès lors plus régulièrement absents du travail, souvent pour une longue durée. Ils se rendent au travail avec les pieds de plomb et aiment de moins en moins leur travail.

Dites non au harcèlement au travail

Que faire si votre travail vous empêche de dormir à cause du harcèlement moral, des agressions ou du harcèlement sexuel dont vous êtes victime ? Ne restez pas les bras croisés et passez directement à l’action. Divers moyens d’action sont à votre disposition pour mettre fin à ce comportement. Parlez-en avec quelqu’un en qui vous avez confi ance, un collègue, un médecin ou un délégué syndical si votre entreprise en compte un.

Prenez contact avec le conseiller en prévention ou la personne de confi ance à votre travail. Il peut s’agir d’une personne interne ou externe, mais jamais de votre patron proprement dit. Vous craignez que votre patron ne vous licencie s’il découvre que vous avez signalé un harcèlement? Sachez dans ce cas que vous êtes protégé ! L’employeur ne peut pas vous licencier pour ce motif.