Federgon se moque toujours des aide-ménagères

Alors que la concertation sociale est très difficile dans le secteur des titres-services et qu’une réunion était prévue le 26 octobre, la fédération patronale Federgon annonce qu’elle demande un nouveau des négociations. Jour après jour, semaine après semaine et mois après mois, c’est toujours le même constat : Federgon et ses membres se  moquent ouvertement des travailleuses des titres-services.

Fin septembre, le Ministre flamand Brouns annonçait qu’il dégageait 50 millions supplémentaires pour le secteur. Suite à cette déclaration, les interlocuteurs sociaux se sont effectivement réunis le 13 octobre dernier. Il avait notamment été convenu de négocier cette semaine. Mais il semble de plus en plus évident que les employeurs entendent s’emparer des 50 millions sans la moindre condition. C’est là le problème : l’argent du gouvernement flamand acquis, Federgon ne voit plus l’utilité de poursuivre les négociations dans un délai raisonnable. Il s’agit pourtant d’améliorer les conditions de travail et les salaires des aide-ménagères. Celles sans qui le secteur n’existerait même pas.

Vous avez le choix !

C’est le message que les organisations syndicales veulent faire passer aux ministres compétents, aux utilisateurs et aux aide-ménagères elles-mêmes.

Aux ministres, parce qu’en tant que pouvoir subsidiant, il est de votre responsabilité de ne jamais oublier que la mission du système des titres-services est la création d’emploi de proximité et la lutte contre la travail au noir en apportant une aide aux familles. L’objectif n’a jamais été d’enrichir des actionnaires comme le pense Federgon. Il vous appartient donc de ne subsidier que les entreprises qui investissent dans la sécurité, le bien-être et les salaires des aide-ménagères. Sans quoi, l’argent des contribuables filera directement dans la poche des actionnaires.

Quant aux utilisateurs et aux aide-ménagères, toutes les entreprises de titres-services ne sont pas à mettre dans le même sac. Optez pour une entreprise de titres-services qui se soucie de ses travailleuses, pas de ses actionnaires. Optez pour une entreprise qui n’est pas affiliée chez Federgon.  

Les aide-ménagères doivent savoir qu’elles peuvent choisir, avec leurs utilisateurs, de partir pour un meilleur employeur.