Les employeurs refusent toutes avancées pour les travailleuses des titres-services

Après toute une journée de négociation et malgré plusieurs propositions, les organisations syndicales ont dû se rendre à l’évidence: les employeurs ne voulaient pas trouver d’accord.

Les syndicats ont présenté une proposition finale qui répondait aux objections des employeurs. Cette proposition comprenait non seulement une augmentation équilibrée des salaires bruts (entre les propositions initiales des employeurs et des syndicats), mais aussi des accords clairs sur l'utilisation des fonds de formation, des primes incitatives, du crédit-temps et des primes de recrutement, soit plusieurs millions d’euros en faveur des entreprises.

Cette proposition a de nouveau été refusée par les employeurs. Tout au long de la journée, les employeurs ont posé toute une série de nouvelles conditions supplémentaires afin de ne pas parvenir à un accord salarial.

Au fur et à mesure de la journée, il était de plus en plus évident que les employeurs du secteur des titres-services ne voulaient pas trouver d’accord.

Force est de constater que les employeurs n’ont que faire des déclarations et demandes des ministres.

Les syndicats soulignent que le secteur est le seul à ne pas avoir conclu d'accord sectoriel en 2023-2024, alors que les entreprises réalisaient encore des bénéfices records en 2023, dont une grande partie était destinée aux actionnaires.

Il est aujourd’hui évident pour les syndicats que les aide-ménagères ne sont pas la priorité des employeurs. Les syndicats planifient actuellement des actions à court terme.